
Chaque situation peut être perçue et vécue différemment. Notre façon de voir les choses, d’interpréter peut être le reflet de nos expériences passées et de nos projets futurs. Il en découlera une gamme d’émotions et de sensations divergentes qui évolueront avec le temps.
L’humain aime être en contrôle. Avoir du contrôle c’est rassurant, car on peut décider et avoir un impact sur ce qui se passe. Mais peut-on contrôler une situation? Multiples sont les composantes que l’homme, que le coach, que l’athlète ne contrôlent pas: l’environnement physique et social, le temps, la maladie, les blessures, les ressources disponibles, etc. Celles-ci peuvent intervenir et influencer une situation donnée. Cette situation devient alors incertaine. Personnellement, j’éprouve un sentiment d’amour-haine vis-à-vis le concept d’incertitude, car moi aussi j’aime être en contrôle et j’aime performer, progresser et me démarquer. Cette incertitude est inconfortable, mais comme dirait l’écrivain Alain Séjourné « Sans l’incertitude, l’aventure n’existerait pas. » Or, la situation demeure incertaine, cependant nous avons le choix : 👉 de voir la situation autrement; 👉 d’avoir une approche différente; 👉 de considérer et travailler avec nos émotions; 👉 d’adapter nos attentes et observer nos croyances; 👉 de réviser nos objectifs et d’agir en conséquence; 👉 de travailler en équipe et d’utiliser les ressources autour de nous. Rappelez-vous la fois où vous avez été coupé à un camp de sélection. Souvenez-vous le congé imposé par le médecin dû à une blessure. Des situations où vous avez été en arrêt forcée. Qu’avez-vous décidé? Qu’avez-vous fait ? Voyons comment nous pouvons nous servir de cette situation comme d’une opportunité d’avancement, de progression. J’attends vos idées (en commentaire) et vous propose les miennes prochainement (partie 2 à venir). Développons notre tolérance à l’incertitude, développons notre tolérance à l’inconfort. Soyons résilients.
Un texte d'Émilie Berthelot Gagné,
Préparatrice mentale